Fletch

I.M. Fletcher alias Fletch est un journaliste américain. Chargé d’enquêter sur les filières de la drogue, il se retrouve mêlé à une affaire de trafic d’identité avec meurtre prémédité à l’appui. Peu importe l’intrigue ultra sophistiquée, le personnage de Fletch (Chevy Chase) mérite à lui tout seul le déplacement. Fletch est un film comique et son personnage ne l’est pas moins. Menée à 100 à l’heure, son enquête l’amène à commettre gag sur gag, à se retrouver dans des situations impossibles, à s’en tirer de manière ultra-brillante et donne même quelques idées en matière de débrouillardise. Comment par exemple fréquenter le club de sport privé le plus huppé de Californie sans sortir un dollar, comment se faire passer pour un autre afin de recueillir des informations «classified», etc. A éviter l’adaptation française débilitante et se ruer sur la VO. Un bon film d’action, et de bons éclats de rire bien lourds, mais qu’importe. Le gag de la chaise retirée au moment où quelqu’un s’apprête à s’asseoir est peut-être usé jusqu’à la corde, mais il continue de faire rire.

Cocoon

A eux trois, ils totalisent près de deux siècles. A Miami, Art, Ben et Joe, vivent une retraite tranquille. De temps à autre, pourtant, ils font le mur pour aller se baigner dans la piscine d’une maison vide. Jusqu’au jour où celle-ci est louée par quatre personnes qui utilisent justement le bassin pour y stocker des cocons en pierre qu’ils ont retirés de la mer. Mais ce n’est pas cela qui va arrêter la bande des trois, surtout lorsqu’ils s’aperçoivent qu’au fur et à mesure de leurs bains, ils retrouvent une force et une vigueur qu’ils pensaient perdues. Et même lorsqu’ils découvrent que les étranges locataires de la villa… sont des extra-terrestres. Rencontres sympathiques et réussies d’un type nouveau, ou comment passer deux heures délicieuses de drôlerie, d’émotion, de générosité. Il n’y a pas une once de méchanceté et pas une seule action vilaine, comme si dans ce film tout le monde, terriens et extraterrestres, n’aspiraient qu’à la paix. Et croyez-le, cela fait du bien de ne pas voir les sempiternelles poursuites de voitures ou encore-des gros bras jouer des muscles. «Cocoon», c’est une féerie, et, bien plus encore, c’est une très belle parabole sur l’amitié et l’entraide, composée de main de maître avec des acteurs cabotins à plaisir et éternellement talentueux. A voir et à revoir.