Harem

HaremDiane est une jeune «yuppie» New York pas  très heureuse, mais pas malheureuse non plus. Kidnappée en plein Battery Park, elle se réveille dans un Harem perdu en plein désert. Elle va s’apprivoiser peu à peu à ce milieu hors monde et hors temps. Jusqu’à sa rencontre avec le prince Selim qui l’a enlevée. Il n’est autre qu’un prince de pétrole qui navigue entre Genève et son Harem, héritage de ses ancêtres. Diane va devenir l’élément perturbateur de l’ordre qui règne dans le harem, au point de faire disparaitre ce lieu presque sacré, mais déjà bien fissuré. «Harem» ne joue pas du clinquant des 1001 nuits hollywoodiennes et c’est tout en son honneur. C’est un film sobre, délicat, esthétique. C’est aussi une grande histoire d’amour. Ben Kingsley est magnifique, quant à Nastassja Kinski, elle est divine. Forcément divine.

Silverado

Superbe ! Ça c’est du western, comme on n’en n’avait pas vu depuis belle lurette. Dès le générique, on retrouve tous les archétypes du genre, chers à nos yeux : le cavalier solitaire, les plaines immenses, le coucher de soleil, et j’en passe et des meilleures. L’histoire, c’est celle de tous les westerns. Elle se résume en trois lignes : quatre cavaliers, venus d’horizons divers, font route vers la ville de Silverado. Le hasard va les réunir, l’amitié et la violence les associer. C’est donc plus à l’histoire de ces hommes que s’est attaché Lawrence Kasdan, le réalisateur, qu’à l’intrigue même. Et c’est admirablement conté avec ce qu’il faut d’humour et de suspense. C’est un peu comme si les auteurs de ce film s’étaient amusés à nous donner une leçon de western. Il y a ce qu’il faut de bonheur pour intéresser, voire initier des jeunes spectateurs à ce genre et assez de malice pour réjouir les vieux fans. D’autant plus que tous les acteurs du film, et plus particulièrement l’extraordinaire Scott Glenn et le non moins attachant Kevin Kline, sont d’un bout à l’autre de ces 2 h 13 inoubliables, à voir de toute urgence.